La loi « Pour de la PPE dans le PAV » est refusée

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La Chambre genevoise immobilière (CGI) prend acte avec déception de la décision populaire de ne pas intégrer 24% de PPE en pleine propriété au sein du projet Praille-Acacias-Vernets, sur les terrains actuellement détenus par des collectivités publiques.

Selon nous, il s’agit d’une occasion manquée de :
− Reconnaitre le besoin important d’une partie de la population pour la propriété de son logement à des prix accessibles ;
− Favoriser la qualité du quartier avec une plus grande diversité;
− Contribuer au financement des infrastructures du quartier.

Ainsi nous sommes très inquiets de constater que faute d’une diversité suffisante des types de logements proposés au PAV, celui-ci ne remplisse pas les critères d’un quartier durable.

Nous prenons acte du fait que le département du territoire communique qu’un minimum de 12% de PPE en droit de superficie seront érigées sur les parcelles des collectivités publiques : https://www.ge.ch/dossier/praille-acacias-vernets-pav/tout-ce-qu-il-faut-savoir-pav/questions-reponses. Le Conseil d’Etat est remercié pour la mise en place d’un suivi de cet objectif.

Nous regrettons les assertions des opposants à la loi qui n’ont pas hésité à traiter de spéculateurs les familles genevoises qui souhaitaient acheter leur logement au PAV alors même que les prix sont contrôlés par l’Etat et qu’il existe une obligation d’habiter pendant 10 ans (loi Longchamp).

Ces familles cherchent, simplement, à se loger en propriété ! Elles méritent le respect.

La Chambre genevoise immobilière poursuivra sa mission de permettre que la production de logements accessibles en propriété ne soit pas rationnée par l’Etat, sans aucun égard pour la demande avérée de milliers de familles genevoises de la classe moyenne.

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